vendredi 27 novembre 2015

Quatorze appartements d'Agnès KARINTHI


Nombre de pages: 250 pages
Edition: ELP editeur

Résumé: Quatorze appartements raconte le parcours initiatique de Véronique Roland. Fraîchement installée à Lyon, déçue par son mari et pressentant la routine qui la guette, elle décide de renverser la vapeur et frappe aux portes de ses voisins pour tisser des liens. En réponse, elle rencontre l’indifférence des uns, la solitude des autres, l’infidélité et l’amitié.

Mon avis : Véronique est mère de trois garçons. Elle et son mari déménagent à Lyon, et elle espère retrouver dans un milieu citadin un nouvel objectif à sa vie.

Décidée à se créer de nouvelles amitiés, elle essaye de rencontrer les voisins de son immeuble. Pour être certaine de savoir à qui elle parle, elle crée un cahier dans lequel elle note les détails qu’elle connaît sur chacun des habitants de l’immeuble.

Si pour certains appartements, c’est le succès, il n’en est pas de même pour d’autres… Et pour un d’entre eux, ça va par contre plus loin qu’elle ne le souhaitait.

Je m’attendais à une histoire sympathique, faite de rencontres amicales, d’humour, et de petites situations agréables. Sans doute est-ce mon côté fleur bleue qui parle.

A la place, je me suis retrouvée face à une mère de famille perdue, ne sachant pas toujours sur quel pied danser, et s’engageant dans des situations dangereuses pour sa famille.

Véronique ne m’a pas plu, son caractère est instable, et j’ai eu l’impression tout au long du livre de l’entendre se justifier pour tout, plutôt que d’aller de l’avant. Ses enfants, même si elle les aime, lui pèsent. Son mari n’a pas les mêmes centres d’intérêt, et elle se plaint plus souvent qu’à son tour. Bref, je ne m’en ferais pas une amie….

Les autres personnages sont au final assez effacé. Et ceux que l’on rencontre un peu plus sont comme dessinés dans un moule : pas de fantaisies, pas de spontanéité. Les dialogues sont plats, sans réelles émotions. J’ai eu l’impression d’entendre une conversation mille fois répétée, au point que les interlocuteurs sont lassés.

Une seule personne a retenu mon attention, et malheureusement je n’en ai pas appris beaucoup plus : il s’agit de la SDF que Véronique trouve un jour dans son hall d’entrée. Elle me semblait cacher de lourds secrets, mais hélas, l’auteur ne leur a pas donné vie.

Je suis donc déçue de la lecture, même si je pense que l’idée de départ est bonne.

Points attribués : 6/10


Je remercie Agnès KARINTHA pour la lecture de son roman

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